Etre une femme soumise

Parler de soumission de la femme ou parler de la place de la femme dans le foyer, dans la culture Africaine elle-même, nous amène à admettre combien cette place est dévalorisée. Oui, une fois qu’une femme devient mère, on lui chante des louanges, mais à part ça… elle n’est souvent qu’une compagne, responsable de la tenue de sa maison, de l’éducation de ses enfants et de la satisfaction de son époux. Quel mérite donnons-nous à la femme dans notre culture ? Une femme qui n’a pas d’enfants a-t-elle moins de valeur que celle qui est mère ? Loin de là…

Souvenons-nous que de nature, la femme est très émotionnelle. Et de plus, elle est maternelle dans le sens où elle a cette aptitude à protéger, à faire passer les besoins de ceux qu’elle aime avant les siens. La femme assiste, console, nourris, prend sur elle tant de choses. Et pour ces raisons, on la dit souvent « forte », car elle supporte beaucoup et ce, parfois sans se plaindre. Mais la femme a aussi ce besoin de se sentir aimée et protégée par son homme. Son rôle dans le foyer est très vite identifié. Et même si de nos jours, la femme se voit poursuivre une carrière, elle n’en n’est pas moins épouse et/ou mère pour autant. Car elle a justement cette habilité à jouer ces différents rôles, en même temps.

L’homme en contre partie est un guerrier de nature… Il se voit la responsabilité de pourvoir aux besoins matériels dans son foyer et de se « battre » pour y arriver. Et parce qu’il n’est pas un être émotionnel, il a tendance à négliger, voir même ignorer l’aspect émotionnel fragile de sa compagne, au point de ne même pas se rendre compte des sacrifices qu’elle fait pour lui, pour leur famille. Et dans sa peau de guerrier, il arrive bien trop souvent qu’il fasse la guerre chez lui, qu’il voit son épouse en adversaire, au point d’abuser de son autorité, et de dévaloriser par ses propos ou par ses actes la femme qu’il a promis d’aimer et de protéger. Serait-ce t-il possible qu’au fond il ne demande qu’une chose : le respect et l’admiration de celle qu’il aime ? « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » (1, Pierre 3:7)

Est-ce cette habilité naturelle de la femme à s’oublier, à se sacrifier et à faire passer les besoins de son conjoint et/ou ceux de sa famille avant les siens, que nous appelons soumission ? C’est possible. Cela ne reste t-il pas un signe extraordinaire d’amour alors ? N’est-ce pas par choix, pour le bien-être de son foyer, que la femme pense aux autres avant de penser à elle-même ? Et n’est-ce pas le rôle de l’homme, son époux de prendre soins de son épouse, et de la mettre dans les meilleures conditions pour qu’elle soit épanouie en ménage ?  Chacun n’a-t-il pas son rôle à jouer pour assurer un équilibre conjugal ?

« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. (Colossiens 3:18-19) »